Pour le président (UDI) de l’Assemblée des départements de France, le temps est venu pour l’appareil d’État et les collectivités de se mettre en mouvement afin de répondre aux problèmes des Français. Ces derniers attendent que l’on donne du sens à l’action publique.
Illustration : Marine Mathonnat.
Les premiers pas d’un quinquennat en dessinent souvent la suite. En matière de réforme, ce qui est difficile et ne se fait pas au début du mandat, pendant les fameux « cent jours », ne se fait plus. Est-ce le cas ? François Sauvadet Dans un pays qui vient d’exprimer, dans les urnes, une réelle colère, avec un quart des électeurs qui ne vont pas voter, peut-on raisonnablement envisager de réformer en force ou à la hussarde ? (1) J’ai toujours été étonné par cette référence aux cent jours, qui rappelle la fin du règne de Napoléon, son retour de l’île d’Elbe et sa seconde abdication après la défaite de Waterloo. Cela n’inspire pas d’enthousiasme pour prendre les rênes d’un pays sur lequel planent beaucoup d’incertitudes, avec une situation internationale4555